« suppression de lits ». C’est peut-être trop peu de l’écrire en trois mots même si c’est la réalité.
20 000 lits ont été supprimés en psychiatrie au cours de ces vingt dernières années ! Et Maxime écrit que personne n’a voulu s’occuper des problèmes du système de santé. « Et c’est comme pour les sans logis. »
Mais non, Maxime, {{;o)}} ce sont bien deux faces du même problème. Tous ceux qui s’occupent de sans logis nous disent que beaucoup d’entre eux ont besoin de soins qui relèvent de la psychiatrie. Même Martin Hirsch l’a écrit récemment dans une tribune !
Un drame est que beaucoup, qui devraient agir contre la régression sociale que nous vivons, préfèrent se bagarrer pour savoir si c’est Aubry ou bien Royal qui sera la plus nulle pour conduire la gauche à son prochain naufrage… Et on peut remplacer ces noms par d’autres selon ses goûts.
Pendant ce temps la liste des morts ne fait que s’allonger. Dans la rue. À l’hôpital. Au travail. Pendant ce temps la régression sociale se durcit et touche de nouvelles catégories qui se pensaient protégées. Et on continue à se piler y compris entre gens qui pensent exactement la même chose (va donc trouver des divergences politiques entre les trois motions majoritaires du PS…)